Présentation

Je vais donc me présenter...
Je suis Marie Corbet, j'ai 22 ans et je suis en Master 1 Chef de Projet et Conseil en Développement option Tourisme et Loisirs à l'ESTHUA (oui, ca fait bien comme ca, mais en fait je viens d'une licence Anglais LLCE, Alglo-Anglais quoi donc on peut dire que je débute dans le milieu du tourisme).

Je suis cependant très très motivée pour tout ce qui touche au tourisme durable, et je suis -bien sur- abonnée à écotourisme magazine.
J'aime beaucoup ce magazine, complet et très éducatif.
Cependant, il faut quand même faire des distinctions entre tourisme solidaire, durable et écotourisme...
A mon avis, l'écotourisme est une forme de tourisme, une pratique en somme, quand au tourisme durable, c'est le développement durable appliqué au tourisme (toutes formes de tourisme devrait être durable, pas seulement l'écotourisme )
Le tourisme solidaire serait plus "se servir du tourisme pour développer des régions dites plus faiblement développées".
Je sais (et les bouquins le pronent souvent) que tout cela est très flou , mais c'est mieux d'essayer d'y voir clair, pour éviter de décrédibiliser ce monde qui m'est tant cher.

Mais un trimensuel (un peu long entre chaque numéro mais je suppose que les raisons sont très bonnes) dans le milieu de l'écotourisme est une EXCELLENTE chose; je dirais même ENFIN!

Très bonne continuation
A bientot, Marie

bah dis donc, moi aussi je suis passée par l'ESTHUA !!!!

Bonjour,

Je réponds un peu tardivement à ta remarque concernant le titre de notre magazine par rapport à son contenu. C'est vrai que l'écotourisme est très spécifique : c'est une forme de tourisme respectueux de l'environnement et des populations. Ecotourisme magazine traite effectivement de bien d'autres formes de tourisme durable et alternatif au tourisme de masse : tourisme solidaire, rural, autochtone, participatif, etc... Mais lorsque nous avons cherché un titre qui reflète toutes ces nouvelles formes de voyage, nous n'en avons pas trouvé. Il n'y a pas de vocable français englobant ces nouvelles tendances. Nous avons donc opté pour ECOTOURISME qui qualifie bien une nouvelle façon de voyager et qui interpelle. Quand on parle d'écotourisme, on sait que l'on parle de voyages sans rapport avec le tourisme de masse. C'était ce qu'on voulait sous-entendre dans ce magazine.

Bonjour,
je m'appelle Mathieu Denis. Je suis étudiant en sciences de la nature sur la rive-nord de Montréal et j'ai fait un voyage au Costa Rica, en janvier, dans le cadre d'un cours de biologie. Justement, nous avons choisi, comme thème à développer durant cette dernière session au cégep, l'écotourisme. C'est pourquoi je me suis retrouver ici en cherchant sur google! Je vois que le forum, même après plusieurs mois, n'est toujours pas très fréquenté.
Enfin, notre travail sur l'écotourisme commence à s'orienter vers les bases de l'écotourisme. On commence à croire que ça n'est qu'une mode. Bref, je vais afficher notre rédaction sur ce forum lorsque nous allons en avoir fini avec lui

Ecotourisme Magazine a écrit:

Nous avons donc opté pour ECOTOURISME qui qualifie bien une nouvelle façon de voyager et qui interpelle. Quand on parle d'écotourisme, on sait que l'on parle de voyages sans rapport avec le tourisme de masse.

Étant donné que nous ne sommes plus très loin du 7 milliards d'êtres humains sur la Terre, je me permet de dire que toutes sortes de tourisme quel qu'il soit est voué à devenir "de masse".

Bonjour!

Certes, certes, un tourisme concerne obligatoirement une masse de personnes. Mais une nuance existe : l'échelle humaine.

C'est d'ailleurs une des difficultés de la chose il me semble. Qui dit un groupe important de voyageurs, dit une organisation logistique adaptée au nombre, et les logiques mercantiles jouent sur ce point. Du coup, on en vient à des logement collectifs, limitant la liberté individuelle et les contacts avec les autoctones (au passage, ce terme n'est absolument pas péjoratif dans ma bouche...).

A mon sens, une réelle sensibilisation à son environnement et une integration optimale dans une communauté passe obligatoirement par un effectif réduit de voyageurs. On ne peut réellement être en immersion dans une culture que par un contact permanent avec le guide, ou autre personne référente du lieu visité. De groupe conséquent augmente le risque de dérives et donc va à l'opposé de ce que recherche un tourisme solidaire.

Et de nombreuses personnes recherche en réalité ce type d'offre.

Je pense que quand Ecotourisme magazine évoque l'absence de rapport avec le tourisme de masse, il fait allusion aux dérives qu'un groupe de 30 personnes débarquant dans une localité à la poursuite d'un fétiche à rapporter engendre.

....Mais j'extrapole peut être...

Je reviens sur la notion de mode de l'écotourisme. Il est certains que des Tours Opérateurs peu scrupuleux se servent de l'image positive que renvoie l'écotourisme à des fins purement marketing, et que derrière les belles paroles, c'est le néant. Bien évidemment, il y a des pourris partout, pas seulement dans le tourisme, même si cela ne résoud en rien de dire que c'est pas pire qu'ailleurs(...).

Je pense que même si l'écotourisme, ou le tourisme de nature, est une mode, ce n'est pas un mal. Sauf si c'est une mode qui passera. Dans ce cas, c'est plus facheux. Mais finalement, pourquoi réserver la découverte, le respect et l'émerveillement à la nature à quelques uns. Si cette mode et tous les beaux discours sur l'environnement engendre une prise de conscience collective, qu'il y a t-il de mal? C'est justement un très bonne chose, si elle est basée sur le "respect". Respect des gens, de l'environnement, de ce qui nous entoure tout simplement. Sans tomber dans l'angélisme.